La définition de VUS loin de faire l’unanimité
Les catégories « VUS » et « automobile » sont de moins en moins fiables pour mesurer l’évolution de la taille des véhicules au Québec.
« On veut démoniser les VUS, mais je crois qu’il faut s’entendre sur la définition d’abord », plaide Ian Sam Yue Chi, président-directeur général de la
Corporation des concessionnaires automobiles du
Québec.
Selon lui, des véhicules aux formats plus diversifiés qu’auparavant sont maintenant considérés comme des VUS, comme des véhicules avec « des petites plateformes » qui ont été surélevées pour augmenter leur capacité et les munir de quatre roues motrices.
« On regarde les nouveaux modèles qui sortent, et on a de la difficulté à les classifier dans l’une ou l’autre des sections historiques », fait-il valoir.
M. Sam Yue Chi reconnaît toutefois que les véhicules au Québec « ont grossi en masse ».
« LA POINTE DE L’ICEBERG »
Pour Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité de Polytechnique Montréal, la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) doit mieux mesurer la croissance de la taille du parc automobile.
Elle convient également que les catégories historiques qu’elle utilise (voitures, VUS) n’offrent plus un portrait assez juste et demande à la SAAQ de produire de meilleures données.
« Ce qu’on voit en ce moment, c’est la pointe de l’iceberg, croit-elle. Cette métrique n’est plus pertinente. Il faut suivre les mètres carrés et les mètres cubes. »
« Quand on regarde ce qui a été vendu dans les deux dernières années, ça annonce que notre parc va grossir encore plus vite », ajoute
Mme Morency.
ACTUALITÉS
fr-ca
2023-10-14T07:00:00.0000000Z
2023-10-14T07:00:00.0000000Z
https://jdq.pressreader.com/article/281548000553177
Quebecor Media