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Un débat difficile qui n’aura « pas d’impact » sur la campagne

STÉPHANIE MARTIN – Avec la collaboration de Dominique Lelièvre

Même si de l’avis de plusieurs observateurs Marie-josée Savard a connu un débat télévisé difficile, la candidate à la mairie ne croit pas que sa performance aura un impact sur le reste de la campagne.

En point de presse au lendemain de l’exercice, Mme Savard affirme qu’« un débat, c’est un débat. Quand on est sur le terrain, c’est complètement autre chose. Le débat n’a pas d’impact nécessairement sur la façon de continuer la campagne ».

Elle espère maintenant avoir plus de temps sur le terrain, avec ses candidats. « Ça me manque. J’ai besoin de voir les gens. Ces temps-ci, j’ai l’impression que je me prépare plus à des débats que de faire ce que je devrais faire comme candidate à la mairie. »

Elle a notamment reçu la plus faible note dans le jeu-questionnaire sur les connaissances liées à la

Ville, en se trompant sur la dette, la masse salariale et le coût d’un billet d’autobus. Elle a dû être sur la défensive une bonne partie du débat.

« SOLIDE »

« Je pense que je me suis tenue debout parce que j’ai été la cible beaucoup. Je m’y attendais. C’est normal, j’ai un bilan à défendre puisque je suis dans l’administration actuelle. » Elle soutient qu’elle a été « solide » sur la défense de ses dossiers.

Bruno Marchand diffère d’opinion. « Il n’y a personne qui dit ça à Québec. C’est comme quand on nous dit que les employés de la Ville n’ont pas de récriminations envers leur Ville et n’ont pas un sentiment d’appartenance qui s’effrite. Il y a juste Mme Savard qui dit ça. »

SMITH REVIGORÉE

Jackie Smith a quant à elle été revigorée par le débat. Elle est d’avis qu’il lui donne un nouvel élan et que ses propositions, même si elles sont tranchées à certains égards, font leur chemin dans l’électorat.

Au sujet de la prestation de Mme Savard, elle a affirmé : « J’ai du mal à comprendre, car moi, j’avais fait mes devoirs. Je me suis présentée préparée auprès de l’électorat. Ça me fait me demander si Mme Savard ne prend pas un peu les choses pour acquises. Et le fameux billet de bus, penser que c’est encore gratuit, ça me semble extrêmement déconnecté du terrain et franchement, ça m’a fait me demander si Mme Savard comprend les enjeux vécus au jour le jour par les usagers du transport en commun. »

Jean-françois Gosselin était gonflé à bloc au lendemain de l’exercice, durant lequel il juge avoir été efficace. « C’était mon septième match de la Coupe Stanley. Je suis très content de ma performance. » Il n’a pas commenté la performance de Mme Savard.

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2021-10-22T07:00:00.0000000Z

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